Pourquoi adhérer

 

L’année 2020 commence par un événement difficile et symbolique de la situation grave dans laquelle nous sommes collectivement, en tant que filière industrielle mais surtout en tant que citoyens et en tant que nation : la première unité de la centrale de Fessenheim va être arrêtée définitivement sur décision arbitraire le 22 février 2020, dégradant notre bilan environnemental, climatique, économique et notre résilience aux chocs économiques et politiques mondiaux à venir.

Pourquoi ? Bonne question. Pourquoi ?

Parce que les citoyens l’ont demandé ? Non.

Parce qu’un petit groupe de politique ont fait œuvre d’opportunisme ? Oui.

Parce que l’Allemagne en face l’a demandé ? Oui bien qu’elle se serve de l’électricité fournie par cette centrale autant que nous le faisons.

Parce que on y gagne « par ailleurs » ? Pas du tout.

Parce que les voix qui ont protesté n’ont été ni suffisamment nombreuses ni suffisamment entendues ? OUI.

Cet arrêt définitif fait suite à une série d’autres fermetures récentes :

 Mühleberg en Suisse
 Ringhals 2 en Suède
 Philippsburg 2 en Allemagne
 Three Mile Island aux Etats-Unis

Cet arrêt préfigure celui de la seconde unité le 30 juin prochain, et la fermeture complète de la centrale. Les opposants sont déjà en train d’aligner les noms des suivantes :

Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines, Tricastin…

Nous devons faire de notre mieux, collectivement, pour nous « assurer » que les raisons de l’arrêt du réacteur seront bien connues et partagées.

Selon la même pratique d’insinuation et d’association d’idées qui germent sur un terreau d’a priori et d’idées fausses que les groupes antinucléaires utilisent notamment à propos de la question du climat, il est extrêmement clair que le message qui s’apprête à entrer « dans l’histoire » est celui d’un réacteur vétuste et dangereux dont la force publique, sous la pression populaire, a dû faire forcer l’arrêt.

Si cette version mensongère s’ancre dans les discours et les esprits, il deviendra très difficile d’empêcher une répétition de ce scénario comme les récentes déclarations ministérielles le présagent, sur d’autres centrales.

Il ne s’agit donc pas de protester contre cette fermeture ou même d’appeler à la cessation du processus. Celui-ci est engagé, accepté par l’opérateur et légal.
L’objectif est de s’assurer que les responsabilités sont assumées à leur niveau et notamment à leur niveau d’absurdité (et, si nous osions, d’insulte diffamatoire que ce discours représente pour les salariés de la filière).

L’objectif, c’est que d’autres centrales ne soient pas fermées dans ces circonstances après celle-là.
L’objectif, c’est d’en construire de nouvelles.

2020 préfigure aussi la campagne puis les élections présidentielles à laquelle sera associée, en 2022, la décision de renouvellement du parc nucléaire français.

L’année promet du sport.
Ferez-vous partie de ceux qui auront aidé à sauver le climat ?

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